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Oradour:cette tâche ingrate qui nous incombe
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Michael


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MessagePosté le: Ven 17 Mai - 15:50 (2013)    Sujet du message: Oradour:cette tâche ingrate qui nous incombe Répondre en citant

Admin a écrit:
Le témoignage de Len Cotton n'est pas recevable par l'accusation, le témoin n'ayant pas été retrouvé, ni dans les listings des pilotes ou aviateurs de la RAF,
 ni dans les listes d'aviateurs abattus dans la région.

 Ah bon ?

http://www.oradour.info/images/rafman01.htm
_________________
"Il me semble qu'on vend l'Holocauste au lieu de l'enseigner."

Le rabbin Arnold Jacob Wolf,Directeur,Université de Yale.


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Briard
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MessagePosté le: Ven 17 Mai - 16:22 (2013)    Sujet du message: Oradour:cette tâche ingrate qui nous incombe Répondre en citant

Ce cher lebel va nous dire que c'est une photo montage sortie tout droit de la cervelle des négationnistes Laughing
_________________
Fuis les éloges, mais essaie de les mériter.
F Fenelon


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Michael


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MessagePosté le: Ven 17 Mai - 16:58 (2013)    Sujet du message: Oradour:cette tâche ingrate qui nous incombe Répondre en citant

 
Maquis structuré à Oradour: Le témoin malvenu.

J'en terminerai sur ce sujet avec l'apparition,52 ans après le drame,
d'un témoin très gênant pour la thèse du Oradour sans maquis:


- je veux parler de Len Cotton.


 
 
(Len Cotton au centre)


Source:

http://www.oradour.info/images/rafman01.htm

En 1946,un organe issu de la Résistance révéla que,pendant la guerre,des aviateurs alliés tombés
en territoire ennemi avaient été pris en charge par deux réseaux d'évasion.
Un de ces réseaux,fondé par une jeune Belge de 22 ans,André de Jongh,s'appelait "Comète"
ou "Comet Escape Line".Les aviateurs récupérés étaient conduits jusqu'en Espagne d'où ils pouvaient
regagner l'Angleterre.
En 1996,un de mes amis limougeaud appela mon attention sur un article surprenant.
Il y était question d'un ancien pilote britannique,Len Cotton.
Le 25 novembre 1942,lors d'une mission,son avion fut touché au-dessus de Bordeaux
et s'écrasa non loin de Confolens.Par la suite,on lit:

" Par chance,les réseaux de résistance interviennent".
Les aviateurs anglais sont pris en charge par des paysans.
Ils seront dirigés ensuite vers Oradour-sur-Glane où ils sont cachés durant trois jours dans le bourg.
Les hommes de la R.A.F.gagnent ensuite Limoges,Toulouse,Bilbao".

Tout cela ressemblait fort à une évasion réalisée grâce au réseau Comète.
Ci-dessous l'extrait de l'article:
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Confolens:le bombardier s'écrase.
Le 25 novembre 1942.Alors que les Allemands viennent depuis quelques jours d'envahir la zone libre,
le bombardier "Wellington" de la Royal Air Force effectue une mission en Aquitaine.
Au-dessus de Bordeaux,c'est le coup dur pour les six hommes d'équipage,dont Len Cotton.
L'avion est touché par la "Flack".Alors que les deux ailes sont très endommagées,l'avion s'écrase
dans une forêt de Confolens.
Par chance,les réseaux de résistance interviennent.
Les aviateurs Les aviateurs anglais sont pris en charge par des paysans.
Ils seront dirigés ensuite vers Oradour-sur-Glane où ils sont cachés durant trois jours
dans le bourg.
Les hommes de la R.A.F.gagnent ensuite Limoges,Toulouse,Bilbao.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Si cette histoire vraie,si vraiment,les réseaux de la résistance avaient amené les pilotes directement
à Oradour-sur-Glane afin de les confier à un réseau d'évasion,alors il était difficile de croire qu'aucun
maquis structuré n'existait dans ce village.
Len Cotton s'était-il trompé ?
Une précision donnée dans l'article me convainquait que non.
(Voy.extrait de l'article ci-dessous):
---------------------------------------------------------------------------------------------------------
54 ans après,Robert Chataignier a voulu ces derniers jours recueillir à Canberra le maximum
de détails:"Il n'est resté que trois nuits dans le bourg d'Oradour.
Len m'a parlé d'une famille Borie ou Laborie.
Il raconte aussi que c'est un certain "Alain" qui a pris en charge les hommes de la RAF
entre Limoges et l'Espagne.

C'est probablement l'AS qui a dû s'occuper d'eux pour les emmener vers l'Espagne.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Robert Chataignier est décédé en janvier 2013 à l'âge de 85 ans:

http://www.dansnoscoeurs.fr/robert-chataignier/585766

Len Cotton se rappelait vaguement d'un nom de famille de là-bas:Borie ou Laborie.
Or,comme par hasard....
....Mathieu Borie était un Résistant actif à Oradour.Sans attendre,donc,j'écrivis à ce Len Cotton.
Quelques semaines plus tard,je reçus un fax dicté par ce dernier à son ami Christian Laloz.
L'aviateur me donnait des détails sur son séjour à Oradour.
Après avoir été présenté à un prêtre,il était resté deux jours et demi caché dans...la sacristie de l'église,
le temps d'attendre que le contact soit pris avec Andrée de Jongh.
Il avait été nourri par...l'une des filles de Madame Rouffanche,surnommée "Danielle".
A la gare de Limoges,il avait rencontré Andrée de Jongh.
Ces informations permettaient de conclure qu'un maquis structuré existait à Oradour,
qu'il se servait de l'église avec la bienveillance du prêtre et que la famille Rouffanche y appartenait.

Je comprenais donc désormais pourquoi un dépôt de munitions avait pu être organisé sous les combles;
le prêtre était dans le coup...Et surtout,je comprenais pourquoi,après le drame,Marguerite Rouffanche
avait accepté son rôle de faux témoin afin de cacher les véritables responsabilités dans ce massacre;
sa famille était fortement impliquée dans la Résistance.
Peu après,j'eus avec Len Cotton une conversation téléphonique durant laquelle je pris des notes
manuscrites que j'ai conservées.
Sur l'avant dernière note prise le 10 septembre 1996.On lit que Len Cotton est :

"Surpris de savoir que les historiens français disent qu'il n'existait pas de Résistance
à Oradour-sur-Glane;lui il dit qu'il y avait une "grande Résistance à Oradour-sur-Glane".

Dans mon livre publié en 1997,j'ai évoqué l'histoire de Len Cotton.
A supposer que ce vieil homme ait été un fabulateur et qu'il m'ait trompé,mes adversaires
 auraient dû en profiter pour dénoncer mon incompétence.Ils n'en firent rien.
 
 
(ci-dessous:extrait de la page 182)
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
- 182 -
groupe qui,de surcrît,constituait des stocks clandestins de munitions.De là à conclure
que le village abritait un réseau structuré de Résistance et que celui-ci entreposait
des explosifs dans l'église,il n'y a qu'un pas.Ce pas,nous le franchirons,d'autant plus
facilement que nous possédons un deuxième témoignage capital pour l'Histoire.
Les révélations d'un ancien pilote de la RAF.
Il y a quelques mois,un policier français,Robert Chataignier,lors d'un voyage en Australie,
rencontra un vieil homme qui,dans son jardin de Canberra,avait reconstruit Oradour en miniature.
Len Cotton (c'est son nom) lui raconta son histoire pendant la guerre,il avait été pilote à la
Royal Air Force.Le 25 novembre 1942,son appareil fut touché par la DCA allemande alors
qu'il effectuait une mission au-dessus de Bordeaux.L'appareil s'écrasa à Confolens,non loin d'Oradour.
Les six membres d'équipage,qui avaient survécu,furent immédiatement pris en charge par les paysans
de Confolens.D'après L.Cotton,lui et ses camarades furent emmenés à...Oradour-sur-Glane où
ils restèrent cachés pendant trois jours (36).
De retour en France,R.Chataignier entrepris des démarches afin de retrouver,à Oradour,
les personnes qui auraient pu se souvenir de ce pilote.Un article,en forme d'appel à témoins
paru dans le Populaire du Centre.L'histoire de L.Cotton était résumée
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
 
  

En 2001,le concepteur du Centre de la mémoire d'Oradour,Jean-Jacques Fouché,
publia son ouvrage sur le drame du 10 juin 1944.
Une fois le livre en main,ma première initiative fut de regarder l'index des noms afin de savoir
ce que l'auteur allait dire de Len Cotton.
Je pus alors m'apercevoir que Jean-Jacques Fouché n'en disait rien,absolument rien.
La lecture complète de l'ouvrage me le confirma.
A plusieurs reprises,pourtant,il attaquait les révisionnistes,qu'il qualifiait de "négationnistes".
Mais il se gardait bien d'évoquer le cas de Len Cotton.
Encore aujourd'hui,j'analyse son silence comme un aveu:
- l'aveu que l'histoire de cet ancien pilote de la R.A.F. est vraie,donc qu'il y avait un maquis
structuré à Oradour-sur-Glane.

(ci-dessous extrait de la page 217 du livre de Jean-Jacques Fouché):
---------------------------------------------------------------------------------------------------------
auparavant jamais entendu parler ni de Lidice (9) ni d'Oradour (10).
Les négationnistes se sont lovés dans la version des SS pour tenter d'inverser les responsabilités.
Ils traitent différemment les récits des victimes et des SS.Ils cherchent,et croient découvrir,
des contradictions dans ceux des victimes,selon une méthode qui leur est propre (11),
et ils accordent à ceux des SS une confiance inébranlable.  p.217
Le récit des négationnistes reprend celui des SS: il ne nie pas la réalité du massacre mais le justifie
par des activités particulières,ponctuelles,localisées de résistants.Des résistants,réfugiés espagnols
et Juifs,auraient caché armes et munitions.Ils sont donc responsables du massacre.
Le récit négationniste est particulièrement instable:il comporte d'importantes variations.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Cela dit,une question reste posée:

- pourquoi les Waffen-SS sont-ils venus à Oradour ce samedi 10 juin 1944 ?
_________________
"Il me semble qu'on vend l'Holocauste au lieu de l'enseigner."

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Michael


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MessagePosté le: Ven 17 Mai - 17:09 (2013)    Sujet du message: Oradour:cette tâche ingrate qui nous incombe Répondre en citant

  
LES RAISONS DE LA VENUE DES WAFFEN SS A ORADOUR.
 
Le débarquement allié en Normandie eut lieu le 6 juin 1944.
A cette date,la division Das Reich cantonnait dans le sud de la France.
A cette division appartenait le régiment Der Führer qui jouera un rôle dans l'affaire d'Oradour.
Ayant reçu l'ordre de se rendre sur le théâtre des opérations, Das Reich arriva à Limoges
à l'aube du 9 juin.
 
 
Dans la journée,un événement fâcheux survint:
 
 
 
  
(Helmut Kämpfe)
 
 
Un gradé de la division,Helmut Kämpfe ,qui commandait le 3ème bataillon du régiment
 Der Führer ,fut capturé par les maquisards de Jean Canou.
L'enlèvement eut lieu à la Bussière,non loin de Saint-Léonard-de-Noblat,à l'Est de Limoges.
Des recherches ordonnées immédiatement restèrent vaines.
Pour les Allemands,il était nécessaire de tout mettre en œuvre afin de retrouver l'officier disparu.
(voy.carte ci-dessous):
 
 
  
 
Deux événements allaient orienter l'enquête.Le 9 juin au soir:

" le bureau de renseignements du SD de Limoges fit part au régiment d'indications fournies
par les services de liaison français selon lesquels un poste de commandement des maquis
se trouvait à Oradour-sur-Glane".
 
 
 
(Otto Weidinger)
 
 
(Voy.ci-dessous:extrait de la page 24 du livre d'Otto Weidinger)
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Otto Weidinger,Tulle und Oradour,Eine deutsch-französische Tragödie.   P.24
das Regiment und für die Division;denn er war einer der SPW-Spezialisten und der
 Kommandeur des einzigen,SPW-Bataillons in der Division.Sämtliche Einheiten wurden
 über diesen Fall unterrichtet, die jedoch alle ergebnislos verliefen.
Inzwischen teilte die SD-Dienststelle Limoges dem Regiment mit,daB sich nach Berichten
ihrer französischen Verbindungsleute in Oradour-sur-Glane ein Gefechtsstand des Maquis befände.
(9 juin 1944).
In den Abendstunden erhält Stubal.Weidinger,der zur informatorischen Dienstleistung zum Regimentsstab,DF.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le 10 juin au matin,un autre gradé de la Das Reich, Gerlach,se présenta au poste
 de commandement.
Complètement épuisé et en sous-vêtements,il raconta qu'il avait été enlevé la veille
par des maquisards,en compagnie de son chauffeur.
 
(voy.ci-dessous,extrait de la page 14 du livre de Otto Weidinger)
 
 
 
   
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Otto Weidinger,Tulle und Oradour,Eine deutsch-französische Tragödie.
  P.14
in den frühen Morgenstunden des 10.Juni kommt Obersturmführer Gerlach,Ordonnanzoffizier
der Sturmgeschütz-Abteilung 2, "Das Reich" in völlig erschöpftem Zustand und nur in Unterkleidern
zum Regimentsgefechtsstand und berichtet dem Regimentskommandeur über seine Erlebnisse.
Diesen Berich hat er vor dem Hamburger Amtsrichter Dr Mey-
---------------------------------------------------------------------------------------------------------
L'enlèvement avait eu lieu dans la région de Nieul où ses hommes cantonnaient.
(voy.carte ci-dessous:N-O de Limoges):
 
 
 

 
De là,ils avaient été emmenés dans un village à l'entrée duquel ils avaient lu le panneau:
"Oradour-sur-Glane".Après être restés là plusieurs dizaines de minutes,ce qu'il leur avait
valu d'être l'objet de la curiosité d'habitants et de maquisards locaux,parmi lesquels des femmes,
ils avaient été emmenés plus au Nord,vers Bellac,plus exactement dans un bois qui devait
être leur lieu d'exécution.
(voy.carte ci-dessous):
(voy.extrait de la page 15 du livre d'Otto Weidinger):
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Otto Weidinger,Tulle und Oradour,Eine deutsch-französische Tragödie.
  P.15
Mein Fahrer und ich wurden zum PKW zurückgezerrt,wir muBten wieder einsteigen und unter
Bewachung abfahren.Ich sah nach einiger Zeit Ortsschilder,so daB ich mich orientieren konnte,
dann kam ein Schild am Eingang eines Dorfes,auf dem stand:Oradour-sur-Glane.
In der HauptstrasBe von Oradour-sur-Glane hielten wir an.Wir muBten aussteigen.
Wir wurden von Maquis und vielen Neugierigen umringt.Ich sah viele Uniformierte,
Auch Frauen mit gelber Lederjacke und mit Stahlhelm.
Die Bevölkerung nahm von Minute u Minute eine immer drohendere Haltung.
Deshalb lieB ein Uniformierter uns wieder
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Mais Gerlach était parvenu à fuir,alors que son chauffeur tombait sous les balles,
et il avait profité de la nuit pour rejoindre Limoges.
(voy.ci-dessous,extrait de la page 17 d'Otto Weidinger):
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
"Rapport Gerlach",suite (O.Weidinger,p.17).
ner wollte Einwendungen machen,er wurde aber grob vom Kommandanten angefahren.
Der Kommandant rief nun einige Franzosen,die ebenfalls eine blaue Uniform trugen,
heran und gab ihnen,soweit ich aus den Zeichen und Bewegungen verstehen konnte,
den Befehi,uns in den wald zu führen und uns zu erschieBen.Mein Fahrer erkannte die Situation
ganz  kiar,darum sträubte und sperrte er sich,mitzugehen;die Franzosen,die um uns herumstanden,
stürzten sich wutentbrannt auf ihn und fielen über ihn her.Diesen Augenblick nahm ich wahr,
schnell vonweg in den nahen Wald und das Gebüsch zu laufen.
Ich rannte,was ich konnte;denn es ging um mein Leben.
Ich hörte Schüsse;ich drehte mich um und sah,wie mein Fahrer zusammenbrach.
Ich stürzte vorwärts,suchte Schutz hinter mir her,einige Schüsse gingen an meinem Kopf vorbei.
Ich wechselte dauernd die Richtung.Durch diese Täusschungen und unter dem Schulz der Dämmerung gelang es mir,zu entkommen.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Sans surprise,du côté français,l'histoire de cet officier capturé et amené à Oradour
 où il avait pu voir des maquisards fut écartée d'un revers de la manche.
Dans cet ouvrage officiel,les auteurs citaient le journal de bord du général allemand
 Fritz von Brodowski.
A la date du 14 juin,il avait mentionné l'enlèvement de Gerlach,près de Nieul,et sa fuite.
Mais on nous assurait que "rien n'avait confirmé" cet  "incident".
Dans le livre : DOCUMENTS POUR SERVIR  A L'HISTOIRE DE LA GUERRE
(CRIMES ENNEMIS EN FRANCE) - ORADOUR-SUR-GLANE -
Office français d'édition,on lit:
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
n° 39).
"11-6-44 (page 40). - La situation reste incertaine dans la région de Limoges.
Au cours d'une action de la troupe,le 10 juin 1944,la localité d'Oradour-sur-Glane
 (31 km.S.O.de Limoges) fut réduite en décombes et en cendres."
A la date du 14 juin,il invoque un incident qui aurait eu lieu à Nieul et que rien n'a confirmé
 (même pièce).
" 14-6-44 (page 54). - Une communication téléphonique en provenance d'Oradour (30 km.S.O.de Limoges)
signale ce qui suit: 600 personnes furent tuées.Un Untersturmführer de la S.SPz.Div."Das Reich"
avait été fait prisonnier à Nieul (8 km.N.O.de Limoges).Il put s'enfuir.L'on trouva les lettres
d'un Oberzahlmeister (trésorier) et des traces de mauvais traitement.Toute la population
mâle fut fusillé.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Quarante-huit ans plus tard,cependant,tout changea:
Dans Le Populaire du Centre,le journaliste mentionna l'histoire de l'officier allemand
et précisa:

" Interrogé quelques années plus tard,en 1951 (...),Gerlach racontera son enlèvement
et déclarera:

"A l'entrée du village,je vis une plaque sur laquelle était écrit Oradour-sur-Glane"....

Cette plaque Oradour-sur-Glane,il en parlera certainement au soir du 9 juin 1944 à Lammerding,
et c'est peut-être à partir de là que les SS,qui avaient,de toute façon,prévu une opértion
dans le secteur de Saint-Junien (on parlera de Saillat ou de Chaillac), décidèrent d'exercer
 leurs représailles sur ce petit village,traversé par le maquis alors qu'il détenait un prisonnier allemand".
Je laisse de côté les affirmations du journaliste concernant les "représailles" que les Allemands
auraient décidées.Je me contente de souligner qu'en 1983,il ne fut plus possible de cacher
que Gerlach avait été kidnappé et amené à Oradour.
Cela dit,revenons au poste de commandement de Limoges,le 10 juin 1944.
Dans la matinée,le chef du premier bataillon Der Führer,Otto Diekmann,arriva au poste
de commandement de Limoges.Là,il rapporta que:
"Des Français s'étaient présentés à son cantonnement et lui avaient indiqué qu'un officier supérieur
 allemand était détenu par les maquisard à Oradour où se trouvait un état-major du maquis
et où Kämpfe devait être exécuté dans la soirée au cours d'une réunion publique,et ensuite brûlé.
La population civile,d'après ces indications,faisait cause commune avec les maquisards."

 
 
 
(Otto Diekmann)
 
(ci-dessous:extrait de la déposition d'Otto Weidinger le 4 mai 1949)
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Déposition d'Otto Weidinger,ancien commandant du 4ème bataillon du régiment
 "Der Führer",devant la commission d'instruction du Tribunal de Bordeaux.
4 mai 1949,p.2.
Le lendemain,se présenta au PC du Colonel STADLER,un soldat porteur des pièces d'identité
de KEMPFE,qu'il avait trouvées dans une rue de Limoges.
STADLER en déduisit que KEMPFE était encore en vie,avait été amené à Limoges et avait jeté
ses papiers en route.
Plus tard,dans la matinée,se présenta DICKMANN,qui fit au Colonel STADLER,le rapport suivant:
 
- Des Français s'étaient présentés à son cantonnement et lui avaient indiqué
qu'un officier supérieur allemand était détenu par les maquisards à Oradour
où se trouvait un état-major du maquis et où KEMPFE devait être exécuté dans la soirée
 au cours d'une réunion publique,et ensuite brûlé.
La population civile,d'après ces indications,faisait cause commune avec les maquisards.
DICKMANN indiquait sur une carte d'état-major l'emplacement d'Oradour et selon toute vraisemblance
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Persuadé que l'officier prisonnier mentionné par les deux civils français ne pouvait être
 que KEMPFE,dont il était l'ami: "Diekmann paraissait surexcité et demandait au colonel (Stadler)
 l'autorisation de se rendre à Oradour avec une compagnie de son bataillon pour délivrer,
coûte que coûte,Kämpfe."
 
(ci-dessous:extrait de la déposition d'Otto Weidinger du 4 mai 1949)
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Déposition d'Otto Weidinger,ancien commandant du 4ème bataillon du régiment
 "Der Führer",devant la commission d'instruction du Tribunal de Bordeaux.
4 mai 1949,p.2.
La population civile,d'après ces indications,faisait cause commune avec les maquisards.
DICKMANN indiquait sur une carte d'état-major l'emplacement d'Oradour et,selon toute
vraisemblance,il ne connaissait qu'une localité de ce nom,car il disait Oradour tout court.
DICKMANN paraissait surxcité et demandait au colonel (STADLER) l'autorisation de se rendre
à Oradour avec une compagnie de son bataillon pour délivrer,coûte que coûte,KEMPFE.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Interrogé en 1947,l'adjoint du colonel Stadler,Hans Werner, raconta:

" Le chef de corps l'y autorisa et lui donna la mission suivante:
 
- 1) anéantir le poste de commandement du maquis;
 
- 2) fouiller le village et rechercher Kämpfe;
 
- 3) il importait au régiment de faire un maximum de prisonniers afin de pouvoir échanger,
le cas échéant,Kämpfe contre ceux-ci."
 
(ci-dessous :extrait de la déposition de Hans Werner du 20 novembre 1947):
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Déposition de Hans Werner,adjoint du colonel Stadler,en cours d'instruction du procès
 de Bordeaux,20 novembre 1947,p.2.
opinion,KEMPFE devait s'y trouver.Il demanda donc l'autorisation de monter une expédition
contre le village.Le Chef de Corps l'y autorisa et lui donna la mission suivante:
 1° anéantir le poste de commandement du maquis;
 2° fouiller le village et rechercher Kämpfe;
 3°  il importait au régiment de faire un maximum de prisonniers afin de pouvoir échanger,
le cas échéant,Kämpfe contre ceux-ci.
Cet ordre fut donné à peu près à l'époque des pourparlers avec un des officiers du maquis
qui devait prendre contact avec le P.C. de la résistance...
La mission donnée à KEMPFE était donnée verbalement.Moi-même j'ai assisté en partie
à la conversation.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Voilà donc,d'après les Allemands,l'origine directe de l'expédition à Oradour:
 
- il s'agissait non pas de brûler le village et de massacrer la population en représailles
mais de tenter,par la négociation ou par la force,
 
- de libérer un officier supérieur probablement emprisonné là.
 
Agissant selon une procédure habituelle,les soldats ont séparé les hommes des femmes
 et des enfants.
Ce dernier groupe fut parqué dans l'église afin d'y être mis en sécurité.
Puis les hommes furent emmenés,par groupes,dans des granges afin d'y être plus
 facilement gardés par quelques sentinelles pendant que les Waffen-SS procédaient
 à des perquisitions dans les habitations.
Alors que les recherches se déroulaient,permettant la saisie de nombreuses armes
et munitions,une énorme explosion avait secoué l'église,déchiquetant les femmes
et les enfants qui se trouvaient dans la nef.
Pris dans cet engrenage infernal,les Waffen-SS avaient mitraillé les hommes
 avant de se ruer à l'église.
 
Voilà pourquoi aujourd'hui,je maintiens qu'Oradour est une action policière qui a mal tournée.
L'erreur du commandement allemand fut de ne pas avoir fouillé préalablement l'église....
Je souligne d'ailleurs que,loin d'être félicité par ses supérieurs,Dickmann fut averti
 qu'une information judiciaire serait ouverte contre lui.En 1949,Otto Weidinger raconta:

" Stadler fit à Dickmann les plus vifs reproches et lui dit qu'il allait rendre compte
 de ces événements au général commandant la division,ce qui entraînerait l'ouverture
d'une information judiciaire.
Il lui disait :"Dickmann cela va vous coûter très cher".
(ci-dessous :extrait de la page 3 du livre d'Otto Weidinger):
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Je crois devoir vous préciser que DICKMANN et KEMPFE étaient très liés d'amitié l'un pour l'autre.
Stadler fit à Dickmann les plus vifs reproches et lui dit qu'il allait rendre compte de ces événements
au général commandant la division,ce qui entraînerait l'ouverture d'une information judiciaire.
Il lui disait :" Dickmann cela va vous coûter très cher".
- 3 -
----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Toujours d'après Otto Weidinger:

" Tard dans la soirée du 10 juin,l'état-major de la division venant de Tulle est arrivé à Limoges.
Stadler est allé immédiatement trouver le général Lammerding et lui a rendu compte de l'affaire
d'Oradour.Le général Lammerding décida qu'une information judiciaire serait ouverte dès que
les circonstances le permettraient."
(ci-dessous :extrait de la page 3 du livre d'Otto Weidinger):
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
- 3 -
Tard dans la soirée du 10 juin,l'état-major de la division venant de Tulle est arrivé à Limoges.
Stadler est allé immédiatement trouver le général Lammerding et lui a rendu compte de l'affaire
d'Oradour.Le général Lammerding décida qu'une information judiciaire serait ouverte dès que
les circonstances le permettraient.
D'autre part,Stadler m'avait envoyé trouvé le chef du S.D.de Limoges (police allemande)
pour obtenir qu'il nous soit remis un chef
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
  
( Heinz Lammerding)
 
 
Lebel et ses "amis" Delpla et Cie pourront digérer pendant ce long WE
 
 
Au plaisir et si vous avez d'autres questions,me demander sur LIBE-44
nos archives sont très fournies.

http://liberation-44.forumactif.org/
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MessagePosté le: Ven 17 Mai - 18:03 (2013)    Sujet du message: Oradour:cette tâche ingrate qui nous incombe Répondre en citant

            Le néga de service ne nous dit pas , bien sur , que c'est Reynouard dans son livre " Massacre à Oradour " ( avec photo de la couverture ) qui nous rapporte " l'histoire" Len Cotton  ! 
 J'avais , il y a plusieurs mois , sur FEG , aprés enquête et preuves à l'appui  , demontré qu'il s' agissait d'une affabulation de ce denommé Len Cotton ...................... le temps de retrouver mon message
J'avais à cette époque ecrit à M Williams ( auteur du site oradour info ) pour lui dénoncer la supercherie 
A suivre 


 Nous reparlerons aprés du" temoignage " Weidinger 


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MessagePosté le: Aujourd’hui à 09:55 (2024)    Sujet du message: Oradour:cette tâche ingrate qui nous incombe

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Michael


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MessagePosté le: Ven 17 Mai - 22:51 (2013)    Sujet du message: Oradour:cette tâche ingrate qui nous incombe Répondre en citant

lebel a écrit:
            J'avais à cette époque ecrit à M Williams ( auteur du site oradour info ) pour lui dénoncer la supercherie 
A suivre 
 
 
 
 


 Et qu'a répondu M.Williams ? est-il resté serein ?
Vincent Reynouard interpelle Robert Hébras :



http://spartiate.tonempire.net/t620-oradour-vincent-reynouard-interpelle-le…
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"Il me semble qu'on vend l'Holocauste au lieu de l'enseigner."

Le rabbin Arnold Jacob Wolf,Directeur,Université de Yale.


Dernière édition par Michael le Sam 18 Mai - 18:03 (2013); édité 1 fois
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lebel


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MessagePosté le: Ven 17 Mai - 22:53 (2013)    Sujet du message: Oradour:cette tâche ingrate qui nous incombe Répondre en citant

  Cette histoire d' Oradour , elle est ressassée depuis des mois , voire des années sur FEG 
Si Admin prenait le soin de relire mes messages , notamment sur le sujet " la verité sur un Oradour "
http://forumfrance-en-guerres.xooit.fr/t1729-La-verite-sur-Oradour.htm?q=le…
je démonte , sources à l'appui , la legende de Len Cotton et les mensonges du SS Weidinger , vehiculés par Reynouard 
Comme il n'avait plus rien à dire , Admin a verrouillé le sujet  aprés 6 pages !


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Michael


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MessagePosté le: Ven 17 Mai - 23:17 (2013)    Sujet du message: Oradour:cette tâche ingrate qui nous incombe Répondre en citant

lebel a écrit:
  Cette histoire d' Oradour , elle est ressassée depuis des mois , voire des années sur FEG Si Admin prenait le soin de relire mes messages , notamment sur le sujet " la verité sur un Oradour "
http://forumfrance-en-guerres.xooit.fr/t1729-La-verite-sur-Oradour.htm?q=le…
je démonte , sources à l'appui , la legende de Len Cotton et les mensonges du SS Weidinger , vehiculés par Reynouard 
Comme il n'avait plus rien à dire , Admin a verrouillé le sujet  aprés 6 pages !

1) Tu n'as pas répondu au sujet des douilles américaines retrouvées
par centaines dans la sacristie ?

2)  Len Cotton et le policier-résistant qui l'a retrouvé à Canberra en 1996,
serait-il lui aussi un affabulateur ?

3)  Len Cotton et Chataignier ont-ils  posé sur le  site ci-dessous juste
pour faire plaisir à Vincent Reynouard ?

http://www.oradour.info/images/rafman01.htm

4) les corps déchiquetés dans l'église sont-ils le fait d'un incendie ?

 5) Gerlach aurait-il rêvé en lisant la pancarte d'Oradour ?



A noter que la non réponse de M.Williams à ton courrier est un aveu,
il sait comme d'autres que Len Cotton a bien été caché avec ses camarades
durant trois jours dans l'église par le curé et les maquisards d'Oradour,
par les Rouffanche ,Borie,etc.

Et tu es bien incapable de nous prouver le contraire,il te reste que les injures,
preuve de ton impuissance à répondre aux arguments et documents ci-dessus.

La supercherie,c'est la propagande déversée depuis 1944....

"La vérité rend libre."

Bonne nuit pépère.
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Le rabbin Arnold Jacob Wolf,Directeur,Université de Yale.


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lebel


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MessagePosté le: Sam 18 Mai - 00:11 (2013)    Sujet du message: Oradour:cette tâche ingrate qui nous incombe Répondre en citant

Roro III fait les demandes et les réponses , en mentant ,  naturellement 
1) les douilles americaines proviennent de munitions recuperées , elles convenaient parfaitement aux PM allemands , c'etait exactement le même calibre  9mm luger .......et .un PM est moins " capricieux " qu'une arme de poing 
 Pour te suivre , il y aurait eu combat entre allemands et maquisards à l'interieur de l' eglise ?
  Bizarre qu'on n'ait pas retrouvé de cadavres maquisards ni fait de prisonniers !
2 ) Len Cotton est un affabulateur et Chataigner a cru à sa legende et a même posé avec lui , ça prouve quoi ?
3) les corps dechiquetés l'ont été du fait de l'explosion , declenchée par les SS
4 ) Gerlach n'a jamais précisé qu' il s'agissait d' Oradour sur Glane 
5) Williams m'a repondu en 2009 que j'apportais des elements nouveaux , sans plus
à noter que Williams a publié cette info sur son site en 2004 ,  , se referant aux declarations de Cotton et san faire de commentaires 


 Quant à tes arguments , publiés sur ton forum fantome , ce sont des resuçées de Reynouard .........et tu te gourres dans des copiés collés 
quand tu remplaces Aimé Renaud par Borie ( qui aurait aidé  des pilotes alliés )


   Allez bonsoir , néga à la manque  Very Happy


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Michael


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MessagePosté le: Sam 18 Mai - 08:04 (2013)    Sujet du message: Oradour:cette tâche ingrate qui nous incombe Répondre en citant

 
Roro III Michaël fait les demandes et les réponses ,en mentant ,naturellement
 
1) les douilles americaines proviennent de munitions recuperées , elles convenaient
parfaitement aux PM allemands , c'etait exactement le même calibre  9mm luger .......
et .un PM est moins " capricieux " qu'une arme de poing
(c'est à Berlin pendant tes classes à l'infirmerie que tu as appris ça ?)

Sur un forum de la Police dédié au tir sportif,on lit:
Il s'agit de munitions fabriquées aux Etats-Unis pendant la WWII pour le compte
de l'Angleterre.
Destinées à être tirées exclusivement dans les PM (pistolets mitrailleurs) tel que
 la mitraillette STEN.Parachutées à destination des F.F.I pendant la WWII
elles ne doivent pas être tirées dans un Lüger (P08) ou un Walther (P38)".
 

 Ces deux dernières armes étant allemandes (de calibre 9 mm),on en déduit
que les Waffen-SS n'utilisaient pas ces cartouches,même s'ils parvenaient à en saisir.


 
 
 
 Pour te suivre , il y aurait eu combat entre allemands et maquisards à l'interieur de l' eglise ?
  Bizarre qu'on n'ait pas retrouvé de cadavres maquisards ni fait de prisonniers !

Dans un accrochage,il n'y a pas toujours de morts,blessés ou prisonniers,
c'est un ancien militaire d'active qui te le confirme,et c'est pas l'Admin ni Briard qui me contrediront.

2 ) Len Cotton est un affabulateur et Chataigner a cru à sa legende et a même posé avec lui ,
ça prouve quoi ?

Ils se sont affichés juste pour contrarier la véracité de la version officielle ?
Tu es un comique lebel ! 
 
Sources:
 
http://www.oradour.info/images/rafman01.htm


http://tirsportifpolice.forumpro.fr/t2277-renseignements-munitions-marquage…

 
 
3) les corps dechiquetés l'ont été du fait de l'explosion , declenchée par les SS
On reconnaît maintenant que les maquisards utilisaient les églises:
 
 
Les églises utilisées par les maquisards :
 
 
 
 
 
 
 
4 ) Gerlach n'a jamais précisé qu' il s'agissait d' Oradour sur Glane
 

De là,ils avaient été emmenés dans un village à l'entrée duquel ils avaient lu le panneau:
"Oradour-sur-Glane".Après être restés là plusieurs dizaines de minutes,ce qu'il leur avait
valu d'être l'objet de la curiosité d'habitants et de maquisards locaux,parmi lesquels des femmes,
ils avaient été emmenés plus au Nord,vers Bellac,plus exactement dans un bois qui devait
être leur lieu d'exécution.
(voy.carte ci-dessous):
(voy.extrait de la page 15 du livre d'Otto Weidinger):
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Otto Weidinger,Tulle und Oradour,Eine deutsch-französische Tragödie.
 P.15
Mein Fahrer und ich wurden zum PKW zurückgezerrt,wir muBten wieder einsteigen und unter
Bewachung abfahren.Ich sah nach einiger Zeit Ortsschilder,so daB ich mich orientieren konnte,
dann kam ein Schild am Eingang eines Dorfes,auf dem stand:Oradour-sur-Glane.
In der HauptstrasBe von Oradour-sur-Glane hielten wir an.Wir muBten aussteigen.
Wir wurden von Maquis und vielen Neugierigen umringt.Ich sah viele Uniformierte,
Auch Frauen mit gelber Lederjacke und mit Stahlhelm.
Die Bevölkerung nahm von Minute u Minute eine immer drohendere Haltung.
Deshalb lieB ein Uniformierter uns wieder
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Mais Gerlach était parvenu à fuir,alors que son chauffeur tombait sous les balles,
et il avait profité de la nuit pour rejoindre Limoges.
(voy.ci-dessous,extrait de la page 17 d'Otto Weidinger):
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
"Rapport Gerlach",suite (O.Weidinger,p.17).
ner wollte Einwendungen machen,er wurde aber grob vom Kommandanten angefahren.
Der Kommandant rief nun einige Franzosen,die ebenfalls eine blaue Uniform trugen,
heran und gab ihnen,soweit ich aus den Zeichen und Bewegungen verstehen konnte,
den Befehi,uns in den wald zu führen und uns zu erschieBen.Mein Fahrer erkannte die Situation
ganz kiar,darum sträubte und sperrte er sich,mitzugehen;die Franzosen,die um uns herumstanden,
stürzten sich wutentbrannt auf ihn und fielen über ihn her.Diesen Augenblick nahm ich wahr,
schnell vonweg in den nahen Wald und das Gebüsch zu laufen.
Ich rannte,was ich konnte;denn es ging um mein Leben.
Ich hörte Schüsse;ich drehte mich um und sah,wie mein Fahrer zusammenbrach.
Ich stürzte vorwärts,suchte Schutz hinter mir her,einige Schüsse gingen an meinem Kopf vorbei.
Ich wechselte dauernd die Richtung.Durch diese Täusschungen und unter dem Schulz der Dämmerung
gelang es mir,zu entkommen.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Sans surprise,du côté français,l'histoire de cet officier capturé et amené à Oradour
où il avait pu voir des maquisards fut écartée d'un revers de la manche.
Dans cet ouvrage officiel,les auteurs citaient le journal de bord du général allemand
Fritz von Brodowski.
A la date du 14 juin,il avait mentionné l'enlèvement de Gerlach,près de Nieul,et sa fuite.
Mais on nous assurait que "rien n'avait confirmé" cet "incident".
 
5) Williams m'a repondu en 2009 que j'apportais des elements nouveaux , sans plus
à noter que Williams a publié cette info sur son site en 2004 ,  , se referant
 aux declarations de Cotton et san faire de commentaires
Merci de nous donner le lien de sa publication sur son site.
 
 Quant à tes arguments , publiés sur ton forum fantome , ce sont des resuçées de Reynouard .........
et tu te gourres dans des copiés collés quand tu remplaces Aimé Renaud par Borie
 ( qui aurait aidé  des pilotes alliés )

A supposer,c'est donc un aveu de ta part,les pilotes alliés ont été aidé
non pas par Borie, mais par Aimé Renaud ? merci Lebel !

   Allez bonsoir , néga à la manque  Very Happy
 
 

Maintenant,une dernière question subsiste.



Pourquoi le dépôt de munitions a-t-il sauté,provoquant un drame sans nom ?


Tant que les bouches seront fermées et que les archives seront inaccessibles
 aux libres chercheurs (elles le seront jusqu'en 2053),nous en serons réduits aux hypothèses.
J'en privilégie deux:


- la première ,invoque un ou plusieurs enfants qui,après avoir été parqués dans l'église,
auraient fini par monter dans le clocher, y auraient joué  les munitions et auraient joué avec,
déclenchant une première explosion;


- la deuxième invoque des maquisards qui se seraient cachés dans l'église et qui,
ayant été découverts (suite à une dénonciation par exemple),auraient tenté de fuir,
provoquant une bataille puis l'explosion fatale.
Personnellement,je privilégie la deuxième.Non pour accabler la Résistance,
mais pour deux raisons:


1) au niveau du sol,les endroits de l'église les plus abîmés sont ceux qui comportaient
des sorties secondaires : la chapelle sainte Anne et la sacristie;


2) des impacts de balles assez nombreux pour être mentionnés par le commissaire Massiéra
se trouvaient au niveau d'une fenêtre de la sacristie,suggérant que des coups de feu avaient
été échangés entre assaillants et assaillis.

Je me demande donc si,au niveau de ces sorties,des maquisards n'auraient pas tenté de fuir,
se heurtant aux Waffen-SS.
Naturellement,d'autres scénarii peuvent être imaginés.Mais encore une fois,
toute la lumière pourra être faite lorsque,enfin,les archives seront ouvertes.
Voilà pourquoi je lance un appel aux autorités et plus particulièrement à M.le Président
de la République:

- je leur demande publiquement,je lui demande l'autorisation de consulter les archives
  détenues au village du Blanc,dans l'Indre,ou ailleurs par les libres chercheurs.
Si les autorités sont sûres que la version officielle est véridique,
alors elles n'ont rien à craindre.
 
 

Un fois de plus Lebel est incapable de réfuter en opposant des documents matériels
 pour appuyer sa version,nous avons sous les yeux ses réponses bancales,
chaque lecteur saura en tirer ses conclusions...
_________________
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Le rabbin Arnold Jacob Wolf,Directeur,Université de Yale.


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MessagePosté le: Sam 18 Mai - 08:04 (2013)    Sujet du message: Publicité

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MessagePosté le: Sam 18 Mai - 08:50 (2013)    Sujet du message: Oradour:cette tâche ingrate qui nous incombe Répondre en citant

Mickael qui n'est pas RORO mais fils de déporté juif n'a toujours pas répondu si les nazis ont eu raison de déporté ces parents ou si ce fut un acte barbare, raciste et pitoyable, les nazis était il d'après toi barbare, raciste et pitoyable?
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MessagePosté le: Sam 18 Mai - 09:04 (2013)    Sujet du message: Oradour:cette tâche ingrate qui nous incombe Répondre en citant

Les réactions de Lebel démontrent, s'il en était encore besoin, que seuls les "témoignages" provenant de la Résistance, donc des FTP qui étaient majoritaires dans le secteur, sont recevables. Le Cotton n'existe pas et "on ne trouverait aucune preuve" de l'atterrissage forcé de son avion près de Confolens, ni de son passage à Oradour sur Glanes.
L'accusation , contrairement à n'importe quel procés d'assises, est tout à fait libre de produire ses arguments puisqu'aucune enquête sèrieuse n'a été effectuée sur place et qu'aucun dossier "à décharge" n'a été constitué. Il est donc facile pour des gens comme Lebel de rejeter toute démonstrastion contraire, en assusant de "négationnisme" tolus ceux qui osent se référer au dossier Reynouard. A noter qu'il ramène tout à Reynouard alors que d'autres publications (dont le rapport Weidinger) sont citées.
Lebel ne fait donc pas un travail honnête comme celui auquel se livrent les participants à ce forum. Il accuse, en reprenant ses pauvres arguments mille fois ressasés, mais qui ont facilement été démontés, comme le "témoignage" (lequel?) de madame Rouffanche.
S'il acceptait, honnêtement, de participer au débat, il contesterait point par point les déclarations présentées avec des arguments intelligents et irréfutables. Je n'ai encore rien vu de semblable. Lebel se contente de brandir, borné, les foudres du "négationnisme" alors que dans ce dossier d'Oradour, il n'y a rien qui puisse être attribué au négationnisme ! Personne n'a nié et ne nie le fait qu'il y ait eu un massacre de populations civiles à Oradour, provoquant la mort de 642 personnes, hommes, femmes et enfants, le 10 juin 1944. Chacun essaie de COMPRENDRE pourquoi une compagnie de SS a été prise brutalement d'une rage folle qui lui a fait exterminer des gens qu'elle avait pour mission de garder comme otages en vue d'un échange avec ceux des leurs enlevés par le maquis !
Je ne crois pas, pour ma part à la présence de maquisards sur place ce jour là. Trop peu nombreux pour affronter une compagnie lourdement armée de la Das Reich (Il savaient la force qu'elle représentait depuis l'affaire de Tulle) ils se sont repliés dans les bois environnants.
Par contre je ne crois pas que ce village ait été à l'écart de la guerrilla des maquis qui grouillaient dans la région de Limoges. Pourquoi serait-il resté le seul village "doux et paisible"  du Limousin ? Et s'il l'était vraiment n'était-ce pas justement pour y planquer des dépôts d'armes et de munitions ?
J'ai connu ça en Algérie pendant nos opérations contre l'ALN !
Enfin, nous sommes en 2013. Est-ce qu'il est interdit aux "curieux" dont nous faisons partie, de rechercher la vérité historique, même si elle fait mal à connaître, en faisant abstraction de toute idéologie partisane ?

PS.- Des douilles de cartouches tirées devaient joncher les rues du village. Il n'était pas difficile, pour les premiers "témoins", en l'occurence les FTP du coin, d'en ramasser et de les répandre là où on voulait qu'elles soient retrouvées. Les corps mutilés retrouvés à l'intérieur de l'église n'ont jamais été, à ma connaissance, autopsiés et on n'a donc pas pu prouver qu'ils aient été abattus par balles !
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Michael


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MessagePosté le: Sam 18 Mai - 10:42 (2013)    Sujet du message: Oradour:cette tâche ingrate qui nous incombe Répondre en citant

Admin a écrit:
Les réactions de Lebel démontrent, s'il en était encore besoin,
que seuls les "témoignages" provenant de la Résistance,

 
donc des FTP qui étaient majoritaires dans le secteur, sont recevables.
 
Le Cotton n'existe pas et "on ne trouverait aucune preuve" de l'atterrissage
forcé de son avion près de Confolens, ni de son passage à Oradour sur Glanes.
 
L'accusation , contrairement à n'importe quel procés d'assises, est tout à fait libre
de produire ses arguments puisqu'aucune enquête sèrieuse n'a été effectuée
sur place et qu'aucun dossier "à décharge" n'a été constitué.
Il est donc facile pour des gens comme Lebel de rejeter toute
 démonstrastion contraire, en assusant de "négationnisme"
 tolus ceux qui osent se référer au dossier Reynouard.
A noter qu'il ramène tout à Reynouard alors que d'autres publications
(dont le rapport Weidinger) sont citées.
Lebel ne fait donc pas un travail honnête comme celui auquel se livrent
les participants à ce forum.
Il accuse, en reprenant ses pauvres arguments mille fois ressasés,
mais qui ont facilement été démontés, comme le "témoignage" (lequel?)
de madame Rouffanche.
S'il acceptait, honnêtement, de participer au débat, il contesterait
point par point les déclarations présentées avec des arguments intelligents
 et irréfutables.
Je n'ai encore rien vu de semblable.
Lebel se contente de brandir, borné, les foudres du "négationnisme"
alors que dans ce dossier d'Oradour, il n'y a rien qui puisse être attribué
au négationnisme !
Personne n'a nié et ne nie le fait qu'il y ait eu un massacre de populations civiles
à Oradour, provoquant la mort de 642 personnes, hommes, femmes et enfants,
le 10 juin 1944.
Chacun essaie de COMPRENDRE pourquoi une compagnie de SS
a été prise brutalement d'une rage folle qui lui a fait exterminer
des gens qu'elle avait pour mission de garder comme otages
en vue d'un échange avec ceux des leurs enlevés par le maquis !
Je ne crois pas, pour ma part à la présence de maquisards sur place
ce jour là.
 Trop peu nombreux pour affronter une compagnie lourdement armée
de la Das Reich (Il savaient la force qu'elle représentait depuis l'affaire de Tulle)
ils se sont repliés dans les bois environnants.
Par contre je ne crois pas que ce village ait été à l'écart de la guerrilla
des maquis qui grouillaient dans la région de Limoges.
 
 Pourquoi serait-il resté le seul village "doux et paisible"  du Limousin ?
 
 
Et s'il l'était vraiment n'était-ce pas justement pour y planquer des dépôts
d'armes et de munitions ?
 
 
J'ai connu ça en Algérie pendant nos opérations contre l'ALN !
 
Enfin, nous sommes en 2013. Est-ce qu'il est interdit aux "curieux"
 dont nous faisons partie, de rechercher la vérité historique, même si
 elle fait mal à connaître, en faisant abstraction de toute idéologie partisane ?
 
PS.- Des douilles de cartouches tirées devaient joncher les rues du village.
Il n'était pas difficile, pour les premiers "témoins", en l'occurence les FTP du coin, 
d'en ramasser et de les répandre là où on voulait qu'elles soient retrouvées.
Les corps mutilés retrouvés à l'intérieur de l'église n'ont jamais été,
à ma connaissance, autopsiés et on n'a donc pas pu prouver qu'ils aient
été abattus par balles !
 
 
 
 
 
 
 



 Lebel n'est pas le seul !  
Voici l'un de ses fora de prédilection ou se retrouvent ses "amis" ,
tous des croyants,une vraie secte de négationnistes historiques:
 
 
http://www.39-45.org/viewtopic.php?f=22&t=14937
 
 
Quant à savoir s'il y avait des maquisards le samedi 10 juin,il suffit de lire
la déclaration de Mathieu Borie :


Le récit de Mathieu Borie.
 
Le 23 juin 1994,l'hebdomadaire Paris Match publia un document inédit:
- le récit du drame d'Oradour rédigé peu après les événements par Mathieu Borie.
Pourquoi n'avait-il jamais été publié ?
On va le comprendre maintenant.
Le rescapé raconte ainsi sa tentative de fuite:

" Je monte au carrefour pour prendre la route du cimetière,mais les Boches sont en position.
Trop tard pour m'évader.Etant résistant,je pensais aller chercher du renfort.
Je suis obligé de continuer.Des coups de feu claquent de partout.Je me dis:
"Il y en a quelques-uns qui ne veulent pas suivre et qui engagent le combat".
Où Mathieu Borie espérait-il trouver du renfort ?
Personne ne lui a jamais posé la question,ce qui est bien dommage.
Il faut dire qu'au procès des anciens Waffen-SS,en 1953,le témoin se garda bien de raconter
 tous ces détails; il se contenta de dire que les Allemands lui avaient fait faire demi-tour,
qu'il les avait vus enfoncer une porte et tirer un coup de feu,puis qu'il était arrivé au lieu
 de rasemblement.
Mais surtout,il cacha au Tribunal sa réflexion:

Il y en a quelques-uns qui ne veulent pas suivre et qui engagent le combat". (ci-dessous)
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Sténotypies du procès de Bordeaux,audience du 22 janvier 1953
-----------------------------------------------------------------------------------
(Déposition de M.Borie)
Le témoin prête serment de dire toute la vérité rien que la vérité,il déclare se nommer Borie Mathieu,
être âgé de (illisible),être employé dans une épicerie à Oradour-sur-Glane.
Il ne connaissait pas les accusés avant les faits qui leur sont reprochés;il n'est ni leur ami,
ni leur parent ni leur allié,n'a jamais été attaché à leur service,ne les a jamais eu au sien.
M.le Président : Veuillez faire votre déposition.
- Témoin Borie : Je travaillais dans une épicerie en face de l'église,à un moment,
ils sont venus chez Mercier et un Allemand m'a dit: "Il faut gagner le champ de foire....rassemblement."
Je suis sorti à ce moment-là.Alors,je vois emmener une bonne femme et son mari qui habitaient
à Puy.Cet homme ne se levait pas depuis huit jours,il était au lit.
Les Allemands mitrailleurs convoyeurs m'ont fait faire demi-tour.
M.le Président : Pourriez-vous préciser l'endroit ou vous vous trouviez à ce moment-là ?
 
 - Témoin Borie : Derrière le puits () ce qui m'a consterné le plus,
c'est que je les ai vus enfonçant une porte à coups de grenades et à coups de de feu.
Quand ils ont ouvert,j'ai entendu un coup de feu à l'intérieur.
Alors,j'ai continué mon chemin jusqu'au champ de foire où il y avait rassemblement,
hommes et femmes.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
 
Car c'était avouer qu'à Oradour,il y avait des gens capables de soutenir le combat
contre une troupe de Waffen-SS,c'est-à-dire des maquisards armés.
Voilà pourquoi Mathieu Borie avait parlé de chercher du "renfort",c'est-à-dire,
des hommes supplémentaires pour aider ses camarades qui,croyait-il,combattaient déjà.
Ce passage du récit du rescapé est si accusateur que dans l'ouvrage ublié en 1995,
les deux auteurs ont pris soin de le supprimer.
 Paroles de miraculés 50 ans après le drame d'Oradour-sur-Glane
de Louÿs Riclafe et Henri Demay,préface de Frédéric Pottecher (éd.L'Harmattan,1995).


 
  
(ci-dessous l'extrait du passage,les trois astérisques remplacent le texte omis.)
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Alors,je comprends aussitôt quel est l'épouvantable dessein de ces barbares.
Un frisson d'effroi me court dans le dos.
***
Dans les rues,les Boches crient comme des lions déchaînés.Tout Oradour est en ébullition.
Des rafales de
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ci-dessous le texte original tel qu'il est paru dans Paris Match.La coupure est indéniable.
Le texte de Mathieu Borie donne le coup de grâce à la thèse selon laquelle Oradour n'aurait
 eu ni maquis,ni dépôt d'armes et de munitions.
Mais j'entends déjà la réponse des adversaires: "Des munitions à Oradour ?
Où sont vos preuves matérielles ? "
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
" je comprends aussitôt quel est l'épouvantable dessein de ces barbares.
Un frisson d'effroi me court dans le dos.
Je monte au carrefour pour prendre la route du cimetière,mais les Boches sont en position.
Trop tard pour m'évader.Etant résistant,je pensais aller chercher du renfort.
_________________
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Michael


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MessagePosté le: Sam 18 Mai - 13:35 (2013)    Sujet du message: Oradour:cette tâche ingrate qui nous incombe Répondre en citant

 Un grand Centre de la Mémoire pour contrer un petit chercheur amateur…



 




 
Quel aveu de faiblesse !
 
 
 
Dans un autre entretien accordé à Corinne Mérigaud pour Info Limoges et paru sous le titre :
« Un lieu antifasciste » (voir l’article), R.Jezierski lance à propos de l’exposition permanente
de Centre :
 « Tout ceci à été contrôlé par un comité scientifique et éthique composé d’historiens éminents ».
Et d’ajouter :
 « Toute l’équipe du Centre  aide les acteurs régionaux, l’Association des familles de martyrs,
la mairie d’Oradour, le Conseil général et le Conseil régional, à combattre le négationnisme »
(voy. Infos Limoges, n° 1016, p. 4).
 
Quand on sait que, dans les faits, V.Reynouard est le seul révisionniste qui travaille
sur la question d’Oradour, on déduit que, pour contre ce chercheur solitaire, se mobilisent :
-  un grand Centre de la mémoire secondé par un comité scientifique regroupant
 des historiens éminents, l’Association des familles de martyrs, la mairie d’Oradour,
 le Conseil général et le Conseil régional.
Tout cela pour combattre un seul homme qui publie à compte d’auteur et qui ne possède
 aucun grand moyen de diffusion. Quel aveu de faiblesse !
_________________
"Il me semble qu'on vend l'Holocauste au lieu de l'enseigner."

Le rabbin Arnold Jacob Wolf,Directeur,Université de Yale.


Dernière édition par Michael le Sam 18 Mai - 17:51 (2013); édité 1 fois
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MessagePosté le: Sam 18 Mai - 16:32 (2013)    Sujet du message: Oradour:cette tâche ingrate qui nous incombe Répondre en citant

Visité le forum indiqué... Quelle bosse de rigolade ! Sont pas fichus de déposer un argument sèrieux. Que des critiques vis à vis de notre forum qu'ils se gardent bien de citer pour éviter de faire de la pub, et surtout éviter que quelqu'un ne s'y égare... Beurkkkkk !
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